NOCTELLER (vous pouvez retrouver l'histoire Sutures là-bas!)
Extrait de Love on The Road
EXPLICITE
Love on The Road (ou le titre numérique My enemy My lover) est un 4 mains édité chez Addictives Editions, écrit par Ophélie Leroux et Maritza Jaillet sous le pseudonyme Marlow Jones.
Afin de respecter les droits, ceci est extrait de la version BAT papier.
Mon ventre se tord sous l’assaut de sentiments nouveaux. Je ne cherche même pas à mettre un mot dessus, à tenter de les expliquer. Je me laisse porter par ses baisers intimes. Mon corps est parcouru de frissons. Un lâcher-prise total me saisit. Je n’ai plus aucun contrôle.
— Kaï, crié-je, engloutie par une vague de plaisir.
Sa bouche rencontre la mienne dans un baiser possessif et langoureux, au goût inédit et inattendu.
Kaï récupère un préservatif dans son portefeuille et déchire l’emballage avant de recouvrir à nouveau mon corps du sien.
— Sûre ? s’enquiert-il, attendant mon approbation avant de continuer.
Cette attention me touche et mon cœur se gonfle de tendresse à son égard. Le point de non-rupture est dépassé depuis longtemps et pourtant, Kaï prend tout de même la peine de poser la question.
— Certaine, répliqué-je, front contre front, avant de recouvrir sa bouche de la mienne.
Nos sexes se rencontrent enfin et s’unissent, m’arrachant un râle de contentement. Mes doigts glissent sur son dos musclé et caressent chaque marbrure alors que mon corps se cambre, guidé par la puissance du moment. J’oublie tout. Plus rien ne compte à part le souffle de Kaï dans mon cou, ses « Evie » pleins de désir, les battements frénétiques de nos cœurs et sa peau contre la mienne. Nos halètements s’accélèrent au fur et à mesure que ses coups de reins gagnent en puissance et me font atteindre le septième ciel. Mes lèvres capturent les siennes et mon cri de jouissance se perd dans sa bouche au moment où l’orgasme me frappe, entraînant Kaï à ma suite.
Extrait de Rien ne sert de courir...
EXPLICITE
« Morgane prit la tête de Mathieu entre ses mains et hésita. Désirait-il l’embrasser ou ses actions précédentes l’avertissaient-elles qu’il ne voulait pas aller plus loin ?
Jouait-il ou était-ce, pour lui, une façon d’entamer les préliminaires ? Leurs souffles se mélangeant, ses réflexions n’eurent pas le loisir de se creuser. Tous deux s’embrassèrent.
Rapidement la première fois, plusieurs secondes la deuxième et plus langoureusement après. Leurs baisers étaient plus profonds, plus sensuels, empreints d’une connexion intense…
Il l’enlaça et sollicita sa permission pour passer sa main sous les couches de vêtement. Elle trouva sa démarche adorable – pour une fois qu’un partenaire lui demandait son avis – et prit sa main pour la descendre jusqu’aux fossettes trônant au-dessus de son fessier. De là, il pouvait caresser son dos, son ventre, mais pour remonter, les fringues devaient disparaître.
Vu la température ambiante, augmentant à chaque seconde, tous deux ôtèrent ce qui leur restait… Morgane, pourtant pudique au début d’une relation, se sentait à l’aise.
Comme si chaque geste réalisé coulait de source. Être nue sous ce dévorant regard ne la dérangeait pas, au contraire.
[…]
Il glissa les doigts de son autre main vers le bas-ventre de sa partenaire et patienta, le temps d’être sûr de ce qu’elle désirait, prêt à s’arrêter si elle ne souhaitait pas poursuivre.
D’elle-même, elle descendit et guida sa main vers ses cuisses, pour que ses doigts remontent en douceur jusqu’à sa vulve. Pendant qu’il explorait son intimité, jaugeant l’endroit le plus sensible, elle attrapa sa bouche. […]
— Je peux venir sur vous ?
— Bien sûr, répondit-il tout en soulevant les couvertures pour qu’elle puisse bouger plus facilement. »
Extrait de la Malédiction de Sholva
Tout Public
Parce que cela peut être aussi POUR les animaux.
Son avant-bras la gratta. Un insecte volant assez bruyant lui tournait autour. Eyla essaya de l’attraper, sans succès. Ce fut Plume, qui bondit hors du hamac de son maître pour l’avaler aussitôt !
— Oh, tu me laisses te caresser toi ?
Avec douceur, Eyla s’approcha de l’animal, désormais sur Will. Ce pirate, qui avait aidé à hisser ses amis sur le pont ne semblait pas les apprécier. Il dormait profondément. Plume se laissa gratouiller le menton ainsi que le haut de sa tête, avant de bâiller.
— Toi aussi, tu veux te reposer, hein ?
Comme si la chatte acquiesçait, elle se mit en boule sur le ventre de Will. Machinalement, le pirate souleva une de ses mains pour la câliner. Eyla s’écarta et retourna à son hamac. Elle entendait toujours les ronronnements de l’animal.
Extrait de Sous son pouvoir
Mature mais rien d'explicite.
— J’aimerais vous embrasser, murmura timidement Ani, le regard fuyant.
— Mais ?
— Mais… mais je sais ce qui se passera ensuite.
— Ensuite ? Qu’est-ce qui t’effraie ?
— On commence par s’embrasser, et après, les pulsions s’emballent. Vous ne pourrez pas vous arrêter, confia-t-elle, les yeux brillants de larmes refoulées.
Vahan resta un instant silencieux, indigné par ces propos. Puis, d’un ton ferme, sans hausser la voix, il rétorqua :
— Quoi ? Qu’a-t-il encore osé dire, ce conn… ce misérable ? Ou devrais-je dire, ces misérables ? Que, sous prétexte que nous sommes des hommes, une fois engagés, nous serions incapables de nous contenir ? Il n’y a que des esprits ignobles et misérables pour proférer de telles inepties.
Ani le dévisagea, surprise par cette réaction et par les répétitions inhabituelles de Vahan. Elle put y déceler sa profonde indignation, ainsi qu’un sincère désir de la rassurer. Ses yeux croisèrent les siens, sa résistance s’étiola.
— Avoir envie et avoir peur, c’est pénible.
— Si tu veux, on peut juste s’embrasser. Ou ne rien faire du tout. Si tu me dis d’arrêter, ou si je sens que tu es mal à l’aise, tendue, crispée… je m’arrêterai. Je suis patient. Peu importe ce que tu choisis, je ne me mettrai pas en colère, je ne t’en voudrai pas.
Ses paroles étaient empreintes d’une quiétude dont il était maître.
Extraitde Retour en Terre Inconnue
EXPLICITE.
— Je n’ai pas besoin de toi,
— Moi non plus, la nargua-t-il.
— Mais, j’ai…
Elle ne termina pas sa phrase, la laissant en suspens. Sa tête se redressa vers le visage de son partenaire qui ne la quittait pas des yeux.
— Ça tombe bien, Donna, parce que moi aussi.
— Je n’ai pas envie de toi, et j’ai envie de toi. Je sais que ça ne veut rien dire et que tu ne comprendras pas. Je ne te demande pas de comprendre.
— Pourtant, je comprends.
Les sourcils de Donna firent un bond. Impossible qu’il lise dans ses pensées, il bluffait, de toute évidence.
— Tu veux savoir ce que ça donne, sans perdre le contrôle, détermina-t-il. Comme ça tu expérimentes, sans avoir la sensation de t’abandonner.
— Ça ne te dérange pas ?
— Non. Je sais que tu respecteras mes limites, et moi les tiennes. Tu as besoin de quoi ?
— Ta main, admit-elle, admirative de ses capacités de déduction.
Elle ne savait pas s’il allait accéder à sa demande, se soumettre à sa volonté, ou la rejeter et ne plus en parler. L’attente ne dura qu’une poignée de secondes, une éternité pour Donna. Elle ne lui en aurait pas voulu. N’importe quel homme qu’elle connaissait aurait refusé, estimant être considéré comme un objet dans une telle situation. Oui, mais Lucian était différent.
En lui, une curiosité douce, une patience rare, et ce pas timide hors de sa zone de confort. Donna n’allait pas – ne souhaitait pas l’embrasser –, lui bondir dessus et le contraindre. Elle exposait son désir, sans l’imposer. Si elle avait voulu unir son corps au sien ce soir, il lui aurait dit non ; elle n’aurait pas insisté. La pression l’aurait étouffé, de la même façon que dans toutes ses expériences passées.
Il accueillit sa demande comme un soulagement et lui tendit sa main droite, plus pratique que la gauche serrant sa cuisse. Ce n’était pas la tension qui l’animait, juste une habitude, garder un ancrage physique. À Donna de poursuivre, il la laissait faire.
Elle agrippa son poignet, au début d’un geste vif, puis relâcha sa prise avec le constat que Lucian ne résistait pas. Sous la couverture, privé de la vue l’un et l’autre, il ne restait que les sensations.
Elle fit passer sa main sur son ventre, puis en dessous de ce haut qu’elle aurait bien besoin de changer. Le contact des doigts de Lucian sur sa peau l’électrisa. Donna sentit un frisson lui parcourir le dos.
— Ça te convient ? s’enquit-elle. Est-ce que… tu veux arrêter ou aller plus loin ?
— Tu peux continuer.
Extrait de la Lignée de Soho (sortie en 2026 je l'espère !)
Pour ne pas vous spoiler, les persos s'appellent donc X et Y, extrait avant corrections (elles sont en cours).
— Puis-je vous embrasser ?
Surprise, X ne répondit pas. Oui, elle en avait envie. Mais son désir ne s’échappa pas de son esprit. Sans attendre, il s’inclina vers elle, enferma son visage entre ses mains et approcha ses lèvres des siennes. L’espace d’une seconde, son cœur manqua un battement tandis que celui de X s’affola. Il ne l’embrasserait pas si elle ne le voulait pas. Et en s’arrêtant si près, il devait se douter que X ne résisterait pas à la tentation. Son bas-ventre la brûla. Elle avança ses lèvres, juste assez pour les poser sur celles de Y. Cet instant de bien-être s’écourta rapidement. Il se recula et anticipait une réaction violente, une gifle ou autre remontrance pour ce baiser. Or, elle ne fit rien, perturbée par ce geste auquel elle ne s’attendait pas et riposta à sa manière : sur la défensive.
— Vous m’avez embrassé pour que je me taise ?
— Techniquement, c’est vous qui vous êtes avancée.
— Je n’avais pas beaucoup d’espace pour faire autre chose.
— Vous aurais-je forcé la main ?
— Plutôt l’esprit.
Une lueur brillait dans ses yeux. Il sourit. Jamais il ne s’était senti aussi bien qu’à ce moment :
— Je reconnais bien la féministe en vous. On vous embrasse et la seule raison que vous invoquez c’est un acte qui aurait pour conséquence de vous rabaisser… de vous inférioriser ? Ce n’était pas l’effet escompté. Reprenons le fil des évènements. Je vous ai entendu descendre et approcher il y a moins d’une minute alors que j’étais concentré sur la résolution d’un problème. Vous étiez magnifique et irrésistible, vous l’êtes toujours, et j’avais envie de vous embrasser. J’espère que vous aussi. Je ne m’embarrasse pas de mots dans ce genre de situation même si, je vous le concède, je devrais m’excuser de mon paternalisme impénitent, et de vous avoir coupé la parole. Maintenant, croyez ce que vous voulez, je n’ai pas peur d’être détesté, mais…
X ne réfléchit pas et s’avança d’un pas pour lui faire subir le même supplice. Il l’avait interrompu, il lui paraissait donc logique et équitable de faire pareil. Si leurs souffles se mélangeaient, les lèvres conservèrent une distance…pendant au moins dix secondes. Dix longues secondes durant lesquelles John lutta contre ses désirs. Finalement, il céda et captura ses lèvres. Tous deux savourèrent cette douceur, ce goût sucré de leur étreinte passionnée.